L’Accident Vasculaire Cérébral est un événement entrainant une incapacité de vascularisation d’une partie du cerveau. Ce déficit d’irrigation sanguine va créer des troubles moteurs et/ou cognitifs qui pourront être compensés par d’autres régions cérébrales par la suite.
La kinésithérapie permettra de récupérer tout ou partie de ce que le patient a perdu et le maintenir au maximum dans son environnement.
Tous les ans, plusieurs milliers de personnes sont victimes d 'accidents vasculaires cérébraux. Cette maladie cérébrale est créée par une hémorragie ou une ischémie des tissus du cerveau. Cela crée une souffrance d’une région du cerveau qui peut entrainer des séquelles psychomotrices sur la moitié du corps que l’on appelle hémiplégie. Cette « attaque cérébrale » qui apparait souvent sans prévenir est une cause de mortalité importante en France et une des principales causes de handicap.
Les prises en charge rapides, médicale et kinésithérapique, sont indispensables pour maximiser la récupération. Désormais, les séquelles et les douleurs des patients sont soulagées par les kinésithérapeutes et la chirurgie n’est pas forcément nécessaire.
Un accident vasculaire cérébral, ou AVC, est une urgence médicale. Il résulte de la défaillance de la circulation du sang dans le cerveau. Après la rupture ou l’obstruction d’un vaisseau sanguin, certaines cellules nerveuses cessent de travailler car elles ne sont plus vascularisées. Ce défaut de vascularisation peut entrainer la dégénérescence de ces cellules. La « mort » de ces neurones peut alors laisser des séquelles motrices ou cognitives qui apparaissent selon la région du cerveau concernée.
Si la région atteinte est grande, il y a plus de risque que certaines fonctions motrices ou cognitives soient touchées, d’où la perte de certaines capacités ou la paralysie chez certaines personnes après rupture d’anévrisme par exemple. Il peut également s’agir d’une ischémie due à la présence d’un caillot de sang qui bouche l’artère cérébrale (thrombose cérébrale). Des symptômes précurseurs peuvent vous alerter comme de fortes céphalées, des sensations de fourmillement d’un seul côté du corps, une faiblesse musculaire spontanée et brutale d’un hémicorps ou encore une difficulté soudaine à parler ou à comprendre ce que l’on vous dit.
La rupture d’une artère du cerveau pouvant entrainer un accident vasculaire cérébral, peut être facilitée par la présence d’anévrismes. Un anévrisme est un gonflement d’une petite partie d’une artère, généralement à cause de la faiblesse de la paroi vasculaire. L’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le cholestérol, ou la malformation vasculaires sont des facteurs facilitants, et peuvent favoriser les AVC.
L’accident vasculaire cérébral laisse souvent des séquelles, qui peuvent aller jusqu’au handicap chez certains adultes. Les patients devront apprendre à parler, remarcher, ou juste, réapprendre les gestes primaires de la vie quotidienne.
Notre kinésithérapeute commence par demander un scanner cérébral, vous poser des questions sur votre vie, votre quotidien, afin de connaître votre routine et comprendre quels seront les aspects que vous voudrez récupérer. Puis un bilan moteur est réalisé afin de définir les déficiences. Le travail du kinésithérapeute consistera ensuite à effectuer des mouvements d’assouplissement des articulations, des exercices de gain d’amplitude, des exercices neurologiques de coordination motrice qui stimulent votre cerveau et du renforcement musculaire afin de soulager les douleurs et retrouver une motricité normale.
Un suivi psychologique peut être nécessaire : savoir comment la maladie a pu vous affecter émotionnellement peut l’aider à vous accompagner dans votre progression.
La rééducation d’accidents vasculaire cérébraux et le suivi d’un kinésithérapeute s’avère nécessaires pour l’accompagnement du patient dans sa reprise d’une vie normale. N’hésitez pas à nous appeler au cabinet, KinéOParis, ou rendez-vous dans nos locaux à Paris 9.